Laurent Beauvais - Le blog

Pour gagner la bataille du TGV, il faut savoir jouer collectif !

Toute initiative en faveur d’un projet aussi fondamental pour la Basse-Normandie que le TGV est bonne à prendre.

• C’est un dossier totalement prioritaire pour moi et sur lequel je me suis toujours appliqué à développer une démarche collective : 

• création le 10 avril 2009 de l’association « Normandie Grande Vitesse » que je co-préside avec Jean-Yves Cousin (UMP)
• conférence des exécutifs réunie à mon initiative le 15 juillet 2009 et rassemblant les présidents des principaux exécutifs bas-normands, toutes tendances politiques confondues.

• remise du rapport « Une LGV en Basse-Normandie », le 22 décembre, au comité de pilotage de la LGV normande et cosigné par tous les membres de la conférence des exécutifs.



Pour gagner la bataille du TGV en Basse-Normandie, il faut savoir jouer collectif. C’est un dossier qui réclame que l’on prenne de la hauteur par rapport aux guéguerres politiciennes.

Jean-François Legrand, dans un récent communiqué, se targue d’avoir reçu un courrier de Dominique Bussereau sur ce dossier.

Ce courrier d’un ministre UMP, candidat aux régionales en Poitou Charente, adressé à un parlementaire lui aussi UMP et lui aussi candidat aux régionales, à cinq semaines du 1er tour ne trompe personne. Je regrette que Jean-François Legrand tente ainsi d’instrumentaliser un dossier aussi important pour la Basse-Normandie.

En tant que Président de Région et candidat, j’estime qu’il faut savoir gérer le dossier ferroviaire dans son ensemble : obtenir demain le TGV en Basse-Normandie, améliorer les conditions de transport encore trop souvent inacceptables (Je pense, bien évidemment, en premier lieu au Paris-Granville), tout en sachant mettre en place, tout de suite, un système de tarification qui réponde aux besoins de la population.

C’est d’ailleurs pourquoi je propose d’instaurer un billet à 1euro pour les trajets domicile-travail et domicile-études sur tout le réseau TER bas-normand.

La Basse-Normandie a trop souvent eu à pâtir des divisions de ses barons. C’est une conception rétrograde de la politique qui n’est pas la mienne.

[Téléchargement Communiquedepresse_04022010]

L'UMP réagit enfin aux propos de M. RUFENACHT sur la LGV Normande !

J'ai pris connaissance des réactions, tardives mais cependant claires, du candidat UMP pour les régionales suites aux propos du Maire du Havre concernant  la LGV
C'est parfait, il faut faire front, derrière la Région et si les parlementaires s'y mettent ce sera encore mieux. Je suis auditionné au Sénat le 18 février prochain pour présenter le projet Bas-Normand [cf. site internet de la région http://www.cr-basse-normandie.fr/images/documents/vivre-sedeplacer/LGV.pdf].

L'Association Normandie Grande Vitesse va bientôt se réunir pour faire le point des travaux réalisés par F. ESSIG sur le dossier .

A VIre [14], je réponds aux attaques de l'UMP

Hier soir, j'étais à Vire pour les "ateliers du projet" avec Annie BIHEL, Maire de Vaudry et Conseillère régionale, Laurent SODINI, Conseiller régional, Corinne FERRET, vice-Présidente et Alain TOURRET, vice-Président. Marc ANDREU SABATER, Conseiller général de Vire assistait également à notre réunion. 
Une bonne assistance (près de 80 personnes) et de bonnes questions.
Le même jour, mon concurrent UMP, accompagné du Député Maire de Vire, faisait campagne dans la ville. Il m'a été rapporté qu'il reprochait à la Région de n'avoir rien fait en 5 ans sur la ligne ferroviaire Paris-Granville et d'abandonner le financement des routes.
J'ai pu en public répondre ainsi :
- Pendant 18 ans la droite a gouverné cette région et nous a fait prendre un retard considérable sur ces deux domaines : les routes et le ferroviaire.
- Pendant cette longue période, la majorité régionale à laquelle appartenait le Député Maire de Vire, a pris deux décisions catastrophiques pour le Paris-Granville : l'achat des rames 72500 qui ne font que tomber en panne et la suppression de la deuxième voie entre Argentan et Granville. Depuis 2004 mon travail a été de réparer ces erreurs funestes. Des travaux à Folligny marquent le retour d'un début d'infrastructure moderne (mais à quel prix ! et qui permettra de faire bientôt un Granville-Caen direct). Je viens de passer commande (sans la subvention promise par les amis de ces messieurs de l'UMP) de 15 rames nouvelles (bi mode),  les premières seront livrées fin 2013 (aucun autre matériel neuf n'était à ce jour disponible). Là-aussi à quel prix ! La gauche et les citoyens payent les erreurs de la droite.
- la Région continue d'investir 20 à 25 millions d'euros par an dans les routes et le fera pendant la totalité du nouveau mandat,  notamment en subventionnant l'Etat sur ses propres routes nationales (ex. la N174) et en aidant l'Orne sur le réseau départemental autour de Flers.

Qui peut contredire ces faits ?
Je croyais, m'avait dit le Président du Conseil Général de la Manche, Sénateur par ailleurs, que la campagne devait être correcte ?
Je les attends sur la gestion budgétaire et sur la fiscalité !
Je répondrai chaque fois que cela sera nécessaire et compte sur les internautes pour diffuser la vérité.

Menace pour la Basse-Nornandie

Les récentes déclarations d’Antoine Rufenacht, Maire du Havre, sur le Grand Paris constituent à mon sens une menace pour la Basse-Nornandie.
Il a pourtant a été, pendant de longues années, un des défenseurs  acharné du processus de rapprochement des deux Régions autour de l’Estuaire de la Seine, espace de développement auquel je crois. Il est allé jusqu’à proposer en 2005 la création d’une communauté urbaine autour de l’Estuaire. Aujourd’hui, il tourne brutalement le dos à la Basse-Normandie. En faisant de l’axe de la Seine, tel que défini par le projet du Grand Paris, l’unique colonne vertébrale de la Normandie, le maire du Havre ôte à la Basse-Normandie toute perspective de développement.
La colonne vertébrale de la Normandie réunifiée doit être la Ligne Grande Vitesse (LGV) qui, par un Y, peut relier Caen, Rouen et le Havre à Paris et permettra d’irriguer tout notre territoire. Toute autre hypothèse ne conduira qu’à une marginalisation de la Basse-Normandie et de ses habitants.
Je souhaite lui rappeler que les collectivités Bas-Normandes rassemblées ont su donner au projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) lancé par le Président de la République, une dimension pleinement normande, cohérente avec la perspective du Grand Paris. La préparation du débat public, pilotée par Jean-Pierre Duport, intègre désormais cette dimension normande.
Je ne peux accepter les perspectives défendues par le maire du Havre. C’est pourquoi, je les condamne avec force et appelle les Bas-Normands et les Bas-Normandes de toutes sensibilités à se prononcer pour une Basse-Normandie qui puisse poursuivre le processus engagé depuis 2004 avec la Haute-Normandie, dans des conditions qui assurent l’unité de notre région et lui garantisse, via le projet de ligne à Grande Vitesse (LGV) et les coopérations interrégionales qui ont été engagées, des perspectives nouvelles de développement économique durable.
C'est la position que je défendrai, en leur nom, le 18 février prochain lors de mon audition devant la commission du Sénat en charge du Projet du Grand Paris.

Ligne SNCF Paris Granville : bien sûr que je n'oublie pas le Mont-St-Michel !

Après la rencontre avec le P-DG de la SNCF, Guillaume PEPY, mercredi 9 décembre dernier, une décision a pu être prise concernant l'avenir de cette ligne : [http://region-basse-normandie.fr/index.php/la-region/la-region-communique/communiques-de-presse/1624-la-region-et-la-sncf-prennent-des-decisions-majeures-en-faveur-de-la-ligne-paris-granville].

Lundi 14 janvier à Argentan (17 h à la Mairie), j'organise une réunion d'information pour les élus, usagers et personnels de la SNCF, afin de commenter les résultats de cette négociation difficile pour la Région.
Je le signale pour les membres de l'ADCPR (du regretté Guy Fontenelle) que j'invite à assister à cette réunion. Je lis dans Ouest France de ce jour qu'ils regrettent que l'on ne parle pas de la liaison avec le Mont-St-Michel ! Je suis surpris !

Je viens d'engager  la somme de 170 millions d'euros de contribution des citoyens bas-normands dans le "sauvetage de Paris Granville" et je prends conscience que les plus ardents défenseurs du ferroviaire ne prennent pas la mesure des moyens faibles que nous avons à notre disposition, surtout  du fait que le gouvernement  se désengage de ses responsabilités (en parlent-ils aux parlementaires UMP ? ) sur cette ligne.
A propos du Mont-St-Michel et de sa liaison ferroviaire, je veux rappeller une chose. A la suite d'une réunion qui s'est tenue lundi dernier avec le préfet de région à Flers (il s'agissait de la première réunion du comité de pilotage de la modernisation de Paris Granville - les infrastructures et pas le matériel ! - suite aux annonces d'avril dernier du ministre Bussereau), j'ai demandé que de façon générale les liaisons "Sud Manche" (c'est-à-dire Avranches, Pontorson - et donc le Mont-St-Michel-, et Dol de Bretagne) soient ajoutées au cahier des charges (de la Région ! ) de ce comité de pilotage.
Le Président du syndicat mixte du Mont St Michel que je suis, ne peut que se battre aussi pour développer la liaison ferroviaire avec ce qui sera le "nouveau Mont" en 2014-2015. 
Je sais que les citoyens  veulent de plus en plus tout, et tout de suite. Mais ils doivent savoir combien cela coûte et qui paye ?
Avec le "Plan Rail 2020", j'ai pris des engagements forts pour rattraper le retard de 20 ans de notre région en matière ferroviaire. Mais je ne veux pas que l'on soit oublieux des responsabilités financières des uns et des autres sur ce sujet . Y a-t-il encore un service public ferroviaire dans ce pays ?
A l 'heure où le gouverement rogne les ailes des Régions de façon scandaleuse et où commence la campagne des régionales, j'aimerais que nos amis de l'ADPCR regardent bien ce que la Région fait en ce moment et comprennent qu'elle a besoin du soutien de tous pour rappeller au élus nationaux que le ferroviaire doit devenir une grande cause nationale, écologique et sociale.

La Région sert aussi à régler des problèmes du quotidien

La passerelle de la gare de Lison (entre la Manche et le Calvados, à la croisée des lignes ferroviaires Paris-Cherbourg et Caen-Rennes) est un probléme qui traîne dans son règlement depuis des années.
Sans accès pour les personnes à mobilité réduite, cette passerelle est un vrai danger. Depuis des années on discute pour savoir qui de l'Etat, des deux départements ou de la Région va prendre part au financement d'un projet pour installer deux ascenseurs. L'association ADPCR (et son regretté président Guy Fontenelle) se bat depuis longtemps pour changer les choses.
J'ai décide, vendredi matin dernier en commission permanente de lancer sans attendre les études nécessaires au chiffrage de ce projet afin que sa réalisation puisse être entreprise au plus tard en 2011.
Je veux profiter de la révision en juin 2010 du contrat de projet entre l'Etat et la Région pour inscrire cette question et enfin obtenir de l'Etat et des autres partenaires, des crédits nécessaires pour un aménagement si attendu ! Sans cette étude tout est bloqué ! J'espère donc faire enfin avancer ainsi ce dossier .

 
La trop célèbre passerelle de Lison qu'empruntent près de 250 personnes chaque jour.
 

Les Régions investissent pour le service public régional ferroviaire

Pendant que le Président de la République fustige les collectivités locales qui "dépensent trop", les Régions investissent pour le ferroviaires de demain.

Mardi dernier, 8 régions dont la Basse-Normandie viennent de passer à Alsthom, via la SNCF, une commande de plus de 800 millions d'euros pour l'acquisition de TER.
On dit quoi de cette initiative du côté de l'Elysée ? Les Régions je crois montrent là l'exemple !
Je pense que les citoyens, au moment des régionales, sauront faire fi de cette propagande élyséenne purement politicienne.
N'est-il pas dommage qu'à propos du ferroviaire, il ne soit pas possible de faire une union sacrée entre l'Etat et les Régions pour investir le plus vite possible !

Autour d'Alain ROUSSET, Président de l'ARF et de Guillaume PEPY, Président de la SNCF.

 

Le FRET et la SNCF : ne pas oublier la Basse-Normandie

Le gouvernement pousse la SNCF à développer son action dans le FRET. On connait le bilan insatisfaisant dans ce domaine de la SNCF. Les nouvelles orientations annoncées ne sont pas bonnes, à ce stade, pour notre région.
Je viens de le faire savoir [Téléchargement Communiqué FRET].

Paris-Granville : pour un service public national ferroviaire

La mobilsation lancée lundi matin par les élus sur Paris-Granville a 4 objectifs.
Tout d'abord exiger de la SNCF qu'elle s'occupe du matériel actuel (X 72 500) qui ne cesse de tomber en panne, comme encore le 11 septembre dernier. 
Ensuite demander une nouvelle fois à la SNCF de ne pas laisser seule la Région financer les 150 millions d'euros du coût d'acquisition des 18 nouvelles rames bi-mode livrables à partir de 2013/2014.
Par ailleurs rappeler à M. Bussereau ses promesses faites début Avril dernier, d'aider la Région dans le financement de la modernisation de Paris-Granville (y compris les nouvelles rames) et exiger la tenue d'un comité de ligne sous l'égide du préfet de région, là-aussi, comme promis !
Enfin mettre en évaluation objective les comptes de cette ligne annoncée comme déficitaire de 7 millions d'euros par an ! C'est au nom de ce déficit que la SNCF refuse d'investir pour regagner du chiffre d'affaires !

Je pose la question aux responsables de la SNCF et au gouvernement : que cherchez-vous au final dans cette attitude méprisante à l'égard des usagers normands ? Voulez-vous privatiser cette ligne qui semble vous peser et laisser ainsi pourrir une situation indigne ? Sinon, qu'attendez-vous pour enfin agir positivement et rapidement ?

Ne pas oublier le Paris-Granville et le sud de la région...

J'ai demandé au Préfet de région il y a quelques jours, de réunir sans délais le comité de pilotage du Paris-Granville qu'il doit présider au titre des propositions faites par D. Bussereau en Avril à CAEN.
On se félicite (moi le premier) du courrier reçu il y a quelques jours affichant un réel processus à propos du TGV Normand. Mais je crois qu 'il ne faut pas oublier un dossier urgent : celui du Paris-Granville. Il y a eu tant de problémes en juillet !
Le département de l'Orne ne figurera pas dans le comité de pilotage de la LGV normande définit par le ministre Bussereau. Aussi il ne faut pas oublier les attentes de l'Orne mais aussi du sud Calvados et du sud Manche. J'y tiens tout particulièrement. Je ne veux pas que l'on oublie que l'objectif est l'électrification. Je ne veux pas que l'on néglige la problématique du Mont St Michel (le Président de la république va bientôt y venir et je le rappellerai). Je  veux enfin qu'avec CAEN-TOURS on parle fret et que la liaison TGV Alençon-Le Mans soit prise en compte comme je l'ai promis à Alençon en présence de Jacques Auxiette. 
C'est toute la cohérence du plan régional Rail 2020. J'ai pu constater que d'autres Régions en faisaient autant. Il faut forcer les choses et bouger les lignes. On nous annonce un grand emprunt, il faut que le ferroviaire en Normandie en profite.