Laurent Beauvais - Le blog

Avec François MOREL

Avec François MOREL ; hier soir au Zénith à CAEN et puis ensuite dans une occasion qui m'a été donnée de le retrouver après le spectacle, comme il y a quelques semaines à Argentan.
François MOREL est sensible, drôle et lumineux, sur scène comme en privé.
Il parle avec bonheur de l'Orne et de Saint George des Groseillers, sa commune natale.
Mais bien au-delà, son humour illumine la réalité de notre époque.

Voilà un militant du bonheur, du bonheur à comprendre notre société  et de s'en dégager sans mot d'ordre, sans violence, sans exclusive.
Je suis fier de le connaître et avide de pouvoir fructifier une amitié naissante.
[http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/billet-francois-morel/]
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Morel_(acteur)]

 

France Nature Environnement et l'agriculture (suite)

Je prends connaissance des critiques du Président de la république faites à l'occasion de sa visite au salon de l'agriculture.
Je ne change rien à mes propres critiques en direction de cette campagne de FNE.
Mais je prends mes gardes ! Sarkozy considère que "l'environnement ça suffit" ! Pas moi bien au contraire. Il faut que la gauche sache marier agriculture et environnement pour ainsi se distinguer de l'UMP qui ne pense que "compétitivité", rendant honteux son populisme des terroirs qui n'est que paroles alors que tout se déglingue par ailleurs.

Agriculture normande : la visite du Salon mardi prochain, et au-delà...

Je serai comme chaque année au Salon de l'agriculture mardi prochain avec Alain LE VERN, mon collègue et ami haut-normand.
Bien entendu ce salon, évènement devenu incontournable, est le lieu et l'occasion de parler de l'agriculture d'aujourd'hui et de demain.

Je m'interroge beaucoup sur ce que j'entends, lis ou vois à ce propos.

On dit qu'il faut préserver l'environnement ; on dit qu'il faut être compétitif (comme l'Allemagne ? ) ; on dit qu'il faut promouvoir le modèle d'exploitation familale ; on dit qu'il faut faire attention au foncier ; on dit que l'agriculture souffre des règlements  administratifs ; on dit qu'il faut  l'argent de l'Europe tout en maudissant ses contraintes. Il faut rémunérer le lait, la viande mais les prix des produits finis sur les rayons des grandes surfaces eux ne peuvent être augmentés tant le pouvoir d'achat est faible! etc. ! Les contradictions sont nombreuses, les intérêts des uns et des autre n'ont jamais été autant opposés.
Honnêtement je suis un peu perdu !
Mon inclinaison première serait de plaider "un autre modèle", moins productiviste (car il faut avouer que la crise du monde agricole repose sur les dégats de ce modèle productiviste hérité des années soixante dix), respectueux de l'environnement et porteur de valeurs de développement solidaire et durable. "Réagricoliser" les territoires, c'est-à-dire stopper le mouvement de concentration des exploitations et favoriser la diversification des activités me paraît un objectif politique salutaire.
Mais comment faire ?
Je vois la réalité sous mes yeux faite de mondialisation et de déclin de la citoyenneté. Comment agir pour enclencher le changement ? Comment tenir dans cet univers de compétition effreinée ? Comment résister et être compris dans ce monde de communication possédé par ceux qui dominent ? Comment les agriculteurs eux-mêmes avant tout peuvent se mobiliser sans se diviser pour tracer un chemin ?
Je ne suis pas pessimiste, car il faut continuer à croire que quelque chose d'autre est possible. Quelque chose  de différent de ce que le Danemark ou l'Allemagne ont fait en nous "dépassant" dans leurs performances (qui ne sont qu'économiques ! ) et que l'on nous met sous les yeux quotidiennement. Quelque chose de différent que ces agissements insupportables du Président Nicolas Sarkozy mis sous nos yeux hier encore lors de sa visite ! Démagogie et bravade ne peuvent suffire comme projet politique.

Je conseille, entre autres,la lecture d' un article du Monde du samedi 19 février : "le modèle agricole français peut-il devenir compétitif ?".

"Au boulot les socialistes !" pour faire mieux, pour proposer du sérieux, du solide. Dans les Régions nos trop faibles moyens ne permettent pas de lancer de vraies alternatives. Je le regrette.

Cantonales CALVADOS : lancement de la campagne du PS hier à Caen

Après la Manche, samedi dernier, le Calvados hier.
J'ai participé en effet  au lancement de la campagne des cantonales du PS à Caen. Avec Laurence DUMONT, députée, Philippe DURON, député-maire de CAEN, je suis venu soutenir les candidats et candidates dans leur objectif de faire changer la majorité dans ce Département où seuls 4 sièges manquent pour opérer ce changement.
Dans mon intervention j'ai insisté sur ce changement qui est le vrai enjeu de cette élection. la droite tente de se protéger en attaquant les projets des candidats socialistes. Chacun sait que les élus de gauche sauront proposer et conduire des politiques nouvelles et viendront ainsi rompre avec le clientélisme d'une droite aux affaires depuis trop d'années. Le changement doit être compris comme possible et nécessaire. Le conservatisme élégant et familial du passé ne doit pas être prolongé par un conservatisme sénatorial, auto-satisfait et sans saveur.

La gauche dans le Calvados, et tout particulièrement le PS, a une occasion historique d'engager ce changement qui, après celui de la Région en 2004 et celui de la ville de Caen en 2008, peut ouvrir des perspectives nouvelles pour les citoyens et les grands projets de développement. J'ai plaidé aussi, comme à Carentan, la semaine dernière, pour que la gauche arrivant à la tête de ce département fasse de l'innovation politique, change ainsi la façon de faire de la politique, construise  un nouveau rapport avec les citoyens dans la conduite des politiques publiques.

 

Je trouve ridicule la campagne de France Nature Environnement

Moi aussi je regrette cette campagne de pub de France Nature Environnement lancée quelques jours avant l'ouverture du salon de l'agriculture où je me rendrai mercredi prochain. On ne construit pas un nouveau modèle de développement agricole en fustigeant les agriculteurs eux-mêmes.
C'est par le dialogue et l'incitation que l'on pourra mettre en place les nouveaux rouages d'une agriculture durable et non par l'ironie ou la contrainte.
Pourquoi FNE ne dénonce pas les politiques et les responsables syndicaux agricoles ?

 

Marcus MALTE (encore)

Je découvre et apprécie de plus en plus cet écrivain dont j'ai parlé il y a peu.
J'invite à lire deux très courtes nouvelles. La première dans un livre "12 nouvelles inédites PARIS JOUR", aux éditions Parigramme ; la seconde dans un autre livre "Les hommes en noir" aux éditions Les Contre Bandiers.
Ces deux textes sont très percuttants.
Le premier, "Ouvrez la cage"  fait partie d'une série du genre roman noir (on y retrouve également Didier DAENINCK). Le second "Daniel" est écrit en référence aux arbitres de foot (les hommes en noir) et relate une histoire malgré tout assez tragique.

 

Maison familiale d'Haleine : l'exploit du député DENIAUD

J'ai été très amusé à la lecture du communiqué du député DENIAUD dans Ouest France de ce jour à propos de la création d'un bac professionnel à la maison familiale d'Haleine. Voilà un exploit : ce bac professionnel apparaît donc après "intervention" auprès du Préfet de région est-il dit .
Voilà comment l'avenir de nos enfants se détermine dans le bocage ornais.
Ce n'est pas sérieux. Ce bac professionnel n'est que la suite de la réforme des filières professionnelles engagée il y a deux ans, il intervient ainsi en remplacement du BEPA services aux personnes existant. La discussion se fait au sein du Comité régional de l'enseignement agricole. La Région Basse-Normandie y participe avec l'Etat. Je ne suis par ailleurs pas aussi convaincu que le député que cette formation pourvoit autant d'emplois qu'annoncés ! Beaucoup  de jeunes filles peinent à s'insérer après  ces formations.

Intéressons-nous aussi aux formations industrielles qui sont actuellement supprimées dans les lycées professionnels.
J'aimerais en effet que le député DENIAUD explique en quoi la suppression de 259 postes d'enseignants en Basse-Normandie est un progrès pour l'éducation nationale et s'il fait sienne cette déclaration invraisemblable du ministre CHATEL qui pense que l'on peut faire mieux avec moins de moyens ! Certainement pas dans le réseau des MFR qui échappe a la RGPP et que la Région Basse-Normandie soutient activement.

Education en Basse-Normandie : on ne peut pas faire mieux avec moins !

Je suis intervenu dans les médias en début de semaine pour dire que le Ministre de l'Education Nationale, Luc CHATEL, se trompait et trompait les français en voulant faire croire que la réduction des moyens humains dans les écoles, les collèges et les lycées pouvait permettre de renforcer le service public d'éducation.
Les exemples sont nombreux qui viennent illustrer cette faute d'un gouvernement ( et donc d'un Président de la république) approuvée par les parlementaires UMP. Ces derniers rasent les murs des établissements d'enseignement sans y entrer alors qu'ils ont voté à Paris les suppressions de postes qui font si mal aujourd'hui et qui vont condamner l'avenir de nombreux jeunes et peut-être aussi de quelques entreprises.

Quelques exemples : le CLE d'Hérouville Saint Clair (collège lycée expérimental crée en 1982) qui voit son caractére pédagogique innovant  menacé, les lycées Guéhenno de Flers et Gabriel d'Argentan où le Ministre Chatel supprime deux bac pro industriels ou bien encore ces collèges de la Manche (St Sauveur- Lendelin ou Percy) qui manquent de professeurs pour accueillir les élèves.
La Région Basse-Normandie investit dans les matériels et bâtiments pour accccueillir de nouvelles formations et donner des chances nouvelles à des jeunes et à des territoires. Le Ministre Luc Chatel ferme ces formations parfois à peine deux ans après leur ouverture, provoquant des gaspillages financiers et humains importants et inacceptables en ces temps de disette !

Aider les jeunes aujourd'hui par des formations industrielles qualifiantes (avec apprentissage quand celà est nécessaire) est mieux que de les aider après l'échec scolaire dans les missions locales ou à pôle emploi ! C'est aussi favoriser la réindustrialisation de notre région quand les entreprises acceptent de les recruter avec des salaires décents.
Je suis prêt à participer à un débat public à Argentan ou à Flers avec les élus, les parents, les enseignants et les entreprises pour porter cet enjeux de façon encore plus démocratique.

Comme ici au CLE d'Hérouville avec parents, élus et enseignants...

 

Cantonales : le PS 50 lance la campagne "Osez une autre M@nche"

J'ai participé au lancement de la campagne des cantonales dans la Manche, ce jour à Carentan.
Les élus et militants du PS ont joué un rôle important lors de la campagne des régionales de 2010. Je me dois de les aider à mon tour dans cette campagne des cantonales qui commence. Les candidats et les candidates ont fait un beau travail de propositions concrètes et innovantes. Le projet qu'ils portent affiche la volonté d'offrir une alternative politique à gauche pour ce beau département où j'aime venir et revenir (4 fois cette semaine !) pour faire mon travail de Président de Région.
"Osez une autre M@nche" est une belle invitation à les soutenir.

Ce que je vais faire  en mettant en avant des propositions concrètes et une vision positive du territoire. Mais aussi en plaidant la possibilité et la nécessité du changement. la Manche n'est pas une terre d'exception ! L'UMP n'est pas "propriétaire" à vie d'un territoire qui doit bouger... et comme l'UMP semble en ce moment raser les murs et zapper son drapeau un peu flétri, je crois qu'il ne faut pas se gêner à plaider le changement dans la clarté .

 

[http://fedepsmanche.parti-socialiste.fr/]

Jean-Yves LE DRIAN à la présidence de la Région Basse-Normandie

J'ai eu le grand plaisir d'accueillir à l'Abbaye-aux-dames la réunion du bureau politique de la Conférence des Régions périphériques et maritimes (CRPM) que préside mon voisin et ami Jean-Yves LE DRIAN, président de la Région Bretagne. 
Pendant quelques heures il a occupé mon siège dans la salle Guillaume où se réunit l'assemblé régionale en séance plénière.