L'éolien offshore est-il, oui ou non, une source de développement possible pour le futur ?
Le gouvernement tarde à répondre dans sa politique d'énergies renouvelables, empêtré dans ses contradictions et hésitations, voire dans ses reculs comme celà vient de se passer à propos du photovoltaïque.
La transformation écologique de la société doit passer par l'affirmation de fortes politiques publiques permettant aux acteurs économiques, aux citoyens et aux territoires de se positionner et de participer à ces évolutions de façon non contrainte mais volontaire.
L'éolien offshore avec les énergies marines renouvelables constitue une piste intéressante, y compris en terme de politique industrielle.
La Basse-Normandie peut s'y prêter opportunément et je soutiens avec la majorité régionale deux zones et deux seules possibles, pour y développer des projets que je crois porteur d'avenir. Il s'agit pour l'offshore de Courseulles-sur-Mer dans le Calvados et du raz Blanchard au large de Cherbourg dans la Manche pour l'hydrolien. J'exclus donc pour être clair la région de Barneville-Carteret et la baie du Mont-S-Michel, évidemment.
Le Conseil régional, à l'appui d'un rapport du CESER (conseil économique et social) a indiqué sa volonté de participer à la croissance bleue, dans un dialogue avec les pêcheurs et les collectivités locales. La Région Basse-Normandie vient d'adhérer au Pôle mer Bretagne et, avec son agence de l'innovation (verte !) la MIRIADE, établit des partenariats entre acteurs pour avancer dans ce sens.
J'attends donc du gouvernement, comme mes collégues hauts-normands et bretons, qu 'il donne enfin des messages positifs et des engagements clairs pour ouvrir ces pistes d'un autre développement.