Après la venue à Caen de Guillaume PEPY, Président de la SNCF, pour traiter de la question des perturbations insupportables sur les lignes SNCF nationales, je veux maintenant attendre les moyens qui seront réellement dégagés pour apprécier les retombées de cette visite.
L'exaspération est à son comble et seuls des résultats rapides et concrets permettront de juger la réelle volonté affichée de "sauver" ce service public, tombé bien bas et qui, j'en suis sûr, sera un enjeu des prochaines élections nationales de 2012.
La SNCF est moribonde crevant d'injonctions paradoxales typiques du "management" (un mot normand...) sous l'emprise de l'idéologie néo-libérale.
Question: le parti socialiste ne pourrait-il pas inscrire dans son programme pour 2012 la "réunification" de la SNCF? C'est à dire en finir avec la désastreuse guerre de tranchée financière que se livrent la SNCF d'un côté et RFF de l'autre.
Cette "guerre civile" du rail ce sont les collectivités territoriales qui la financent et c'est donc une double peine pour les citoyens usagers qui paient à la fois leurs impôts et les billets de train qui doivent encore augmenter...
Rédigé par : CLERIS Philippe | 29 janvier 2011 à 22:14
Jaime bien le mot réunification . merci pour cette idée !
Rédigé par : Laurent Beauvais | 30 janvier 2011 à 09:00