« Elisabeth ROUDINESCO, Michel ONFRAY, Sigmund FREUD et moi ! | Accueil | 29 ième Jazz sous les Pommiers à Coutances »

08 mai 2010

Commentaires

Robert

c'est ce qu'on appelle un papier honteux...

Cygnus

Un tel parti pris est honteux ! Si Michel Onfray était si sûr de lui, il accepterait de débattre avec Elisabeth Roudinesco ou Guillaume Mazeau.

Vive les petits arrangements entre amis qui vont à l'encontre du débat et du progrès intellectuel. Et ça se dit de gauche...

François-R. Dupond Muzart

À propos de l’affaire Onfray
http://www.facebook.com/notes/psychanalogie/en-realite-michel-onfray-veut-sauver-la-psychanalyse-contre-freud-et-les-psychan/391038327884
= http://goo.gl/srst
Où l’on découvre dans les propos de M. Onfray dans la presse et à la télévision qu’il cherche à substituer à la psychanalyse dite « freudienne » une « psychothérapie pour aujourd’hui », « psychanalyse post-freudienne », consistant en… la « méditation philosophique », substituée par supersessionisme. Et que pour cela, il cherche à ridiculiser la règle fondamentale, la « loi » de la psychanalyse, qui consiste du côté du patient à dire tout ce qui vient à l’esprit (« association libre »). Et que dans ces conditions, le livre de M. Onfray cherchant à ridiculiser Freud n’est qu’un moyen de parvenir à ses fins qu’il révèle par ailleurs : « je souhaite dire que j’aimerais que ce livre soit aussi et surtout l’occasion de penser une psychothérapie pour aujourd’hui », in article de M. Onfray publié sur le site du Monde le 7 mai 2010. Où l’on découvre que tout ceci est motivé par la phobie de la notion “freudienne” selon laquelle la « normalité » n’existe pas, et qu’il n’y a qu’une différence de degré, et non de nature, entre les « normaux » et « ceux qui ne le sont pas », et que M. Onfray estime cela scandaleux et tient à une frontière nette entre les deux, afin de pouvoir se placer… devinez dans quelle catégorie : voilà toute l’affaire. Voilà ce qu’y trouvent ceux qui soutiennent M. Onfray dans son ambition.
Sommaire
— des extraits de l’article de M. Onfray paru sur le site du Monde le 7 mai 2010 (mais non paru dans l’édition papier)
— un premier commentaire de l’article de M. Onfray paru sur le site du Monde le 7 mai 2010
— des extraits du Dossier publié par Le Monde, sur site le 7 mai 2010 et dans l’édition papier le 8 mai 2010 : deux articles parmi ceux du dossier
— les liens vers les enregistrements vidéo de la prestation de M. Onfray lors de l’émission télévisée de Laurent Ruquier le samedi 8 mai 2010
— la transcription et le bref commentaire des passages estimés essentiels de la prestation télévisée précitée de M. Onfray le 8 mai 2010
— le lien vers le blog de M. Onfray qu’il consacre à son livre et les suites de celui-ci notamment dans les médias : essentiel pour mieux apprécier la “mentalité” de M. Onfray
— le lien vers le blog d’Emmanuel Fleury qu’il consacre à l’affaire Onfray et notamment liste la plus complète des liens vers les articles relatifs à cette affaire.
Voir http://www.facebook.com/notes/psychanalogie/en-realite-michel-onfray-veut-sauver-la-psychanalyse-contre-freud-et-les-psychan/391038327884
= http://goo.gl/srst

Christian Durand

Cygnus ? tu es naïf ou cynique ?

Anon

Bravo monsieur Beauvais, vous faites honneur à la classe politique de notre pays. Continuez à laisser dire tous ces mauvais esprits qui voudraient faire taire M. Onfray (et ça me fait mal mais même le Canard Enchainé n'est pas tout blanc dans cette histoire) ; alors que ce dernier (Onfray, pas le Canard) semble, lui, disposé au dialogue. Encore bravo !

gowitt

Je crains d'être à contre-courant sur l “affaire Onfray”. D'abord, le personnage. Onfray est un philosophe, un vrai, plus clerc et historien que conceptuel, mais il a dépoussiéré sévèrement l'histoire de la philosophie avec sa “contre-histoire”. Onfray a redonné ses lettres de noblesse à la pensée pré-socratique et n'a pas fait commencé la pensée philosophique à Platon, Aristote et consort, comme tant d'autres. Voudriez-vous comparer Onfray à Ferry ou Comte-Sponville voire BHL ? Je vous laisse juge. Onfray est certes médiatique, trop sans doute et on pourrait lui faire ce légitime reproche: comment trouver le temps d'être créatif quand on en dispense autant à communiquer et à produire autant ? En effet, dans des domaines aussi complexes et exigeants, il est nécessaire de prendre du temps pour produire de la qualité. Certes, Onfray n'a pas la puissance conceptuelle d'un Jacques Bouveresse, mais la philo c'est comme la médecine, les mathématiques, ou d'autres disciplines à la couverture importante ; on ne peut pas être spécialisé partout. Onfray fait d'excellentes émissions et ses cours à l'université de Caen restent une pure merveille d'accessibilité à tout(e)s. Avez-vous déjà essayé de comprendre Schopenhauer, Nietzsche et Kierkergaard ? Pour ma part j'y ai passé des années, j'ai lu leurs textes et les meilleures exégèses. J'ai suivi les cours des meilleurs profs de philo, et pourtant Onfray me semble encore pertinent. Onfray est un des rares vrais Nietzschéens, Onfray a compris que la pensée de Nietzsche était plastique.

Son “traîté d'athéologie” a le grand mérite de poser le problème de la religion dans une organisation et de mettre en perspective l'engagement individuel face aux dérives totalitaires collectives.

J'ai lu le livre d'Onfray sur Freud. Hormis le fait que je nourris depuis de longues années le sentiment profond que la psychanalyse est sans doute la plus grande supercherie intellectuelle du XX° siècle, je trouve le livre assez bien fait. Je crois ensuite que beaucoup de gens en parlent sans l'avoir lu.

La première critique d'Onfray relève de la méthodologie mise en place par Freud. Il part d'un constat, Freud a toujours voulu que la psychanalyse soit reconnue comme une science. Onfray dit, non, Freud, bien qu'il s'en défende avec force, n'est pas un scientifique mais un philosophe. Sa démarche scientifique est très contestable. Freud prétend édifier sa théorie de l'inconscient sur des cas cliniques dont le sien. Premièrement, il est établi (quoiqu'en pensent ses thuriféraires) que Freud a caviardé certains cas cliniques, dont celui de Mlle X. dans “5 leçons sur la psychanalyse”. Ensuite, il existe dans une démarche scientifique un principe irréductible et formalisé depuis la physique quantique : l'observation perturbe la mesure. Appliqué à la démarche freudienne, on peut s'interroger sur son auto-analyse et sa prétendue démarche scientifique. N'importe quel scientifique un peu rigoureux (théoricien ou expérimentaliste) refusera toute conclusion sur une démarche aussi hasardeuse. Enfin Onfray explique pourquoi Freud se voulait essentiellement scientifique et refusait un statut de philosophe. Parce que son héritage des philosophes et particulièrement celui de Nietzsche était tel, qu'avec un peu de recul et avec une lecture attentive de Nietzsche (par exemple) on s'aperçoit qu'il s'agit dans de nombreux domaines de copier/coller conceptuels. Bien sur l'homme a un ego féroce, comment pourrait-il en être autrement, alors qu'il s' “auto-analyse” ? Il veut la gloire, il veut l'unique, il veut être le Grand Homme. Pourquoi ce livre a t'il fait tant de bruit ? D'abord parce qu'il s'attaquait à un lobby, celui de la psy-chanalyse-chiatrie et consort. Bien entendu, il s'agit d'un lobby, à 50 € (voire bcp plus) la séance, non remboursée par la CPAM, vous imaginez bien que ces Diafoirus n'ont pas envie qu'on écorne leur chapelle. On invoque parfois le corpus psychanalytique (Reich, Jung, Lacan, …) pour sauver Sigmund. Mais quand le socle scientifique du corpus est pourri, pourquoi faudrait-il s'en référer aux tonnes de papiers écrits sur le sujet. Ceci rappelle invariablement l'époque douteuse dans laquelle nous vivons. Il ne faut pas douter, il ne faut pas vérifier, il faut admettre ce qui est couramment admis. Ainsi la psychanalyse (et son corpus) est une science ? Pourquoi le remettre en cause en ré-examinant l'histoire de cette démarche. L'origine du mythe d'Oedipe et son interprétation semble relever aujourd'hui de l'unique fait de la psychanalyse. Relisons attentivement ce qu'en dit JP Vernant dans « les origines de la pensée grecque ». Il y fait référence a une intreprétation collective du mythe et non à ce détournement intellectuel individuel. L'accès à la vérité, au sens moral, est sous-tendu par le doute. Alors doutez, doutez de tout, surtout de ce que je vous dis.

myriam.sersoub@wanadoo.fr

MERCI ET BRAVO MICHEL ONFRAY

MME ROUDINESCO SE SENT LESER..ELLE DEVRAIT RELIRE SES CLASSIQUES ET REFLECHIR ...SI SON EGO LE LUI PERMET.
QUELLE SOTTE ANALYSE CETTE DAME FRUSTREE FAIT DE VOTRE LIVRE , SA CREDIDIBITE FUSSE T ELLE AVOIR EXISTEE UN JOUR EST ANEANTIE PAR SES PROPOS TOTALITAIRES.
VOUS ETES UN PENSEUR DERANGEANT VOUS ELEVEZ L HOMME A UNE CULTURE QUI ETAIT SAVEMENT PROTEGER PAR "UNE ELITE DE DROITE".

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

Conseil Régional Basse Normandie

Devenir Fan