Ce mercredi fut pour moi une journée de forte mobilisation autour des problématiques ferroviaires normandes. J'étais accompagné de Pierre MOURARET, Vice-Président chargé des transports, et des responsables des services concernés de la Région .
- avec Jean Pierre DUPORT, dès 9 heures du matin, pour faire le point sur les réunions du comité de pilotage de LGV Normande qui vont se tenir dans quelques jours. Il s'agit pour moi de bien expliciter le projet territorial que nous portons dans sa dimension normande .
- avec le directeur de cabinet de Dominique BUSSEREAU, secrétaire d'Etat aux transports, et des responsables de RFF afin de préciser les conditions dans lesquelles la contribution financière de la Région peut s'envisager quant aux études nécessaire au débat public de 2011 sur le même sujet.
Je souhaite en effet que soit étudiée l'option d'une liaison rapide entre Caen et Paris en 1h 15 (ce qui est proposé pour le Havre) et pas seulement la solution proposée par Dominique BUSSEREAU en 1h 30 (qui est déjà, je le sais, un vrai progrès mais ne répond pas à la même logique régionale normande).
- avec les deux Présidents des CESR de Basse et Haute-Normandie, Maurice DROULIN et Gérard LISSOT, qui m'ont expliqué le sens de la création d'une association entre leur assemblée, ainsi qu'avec celle d'Île-de-France, sur cette question du Grand Paris et de la LGV Normande.
- avec Alain LEVERN et Jean-Paul HUCHON dans une concertation (faisant suite à une réunion de travail la semaine dernière à Rouen avec Laurent FABIUS et Valérie FOURNEYRON - Philippe DURON était représenté -) sur la position des 3 Régions avant le colloque du Havre la semaine prochaine.
- avec Guillaume PEPY, enfin, sur le même sujet, mais aussi pour faire un point sur le Paris-Granville à la suite de l'accord passé en début d'année pour en sauver la destinée ! J'ai alerté le Président de la SNCF sur les problèmes que nous posaient les négociations en cours sur le cadencement 2012 qui, si des arbitrages ne sont pas rendus en faveur de cette ligne dans sa relation avec les trains de banlieue, peuvent dégrader quelques temps de parcours !
Conclusion : le ferroviaire bas-normand reste la grande priorité de la Région. L'avenir ( 2020 ! ) se joue dans le choix des bonnes stratégies territoriales dans la question du Grand Paris, mais il faut aussi de la vigilance permanente pour défendre les questions de 2010, c'est-à-dire les difficultés que vivent les usagers quotidiennement .