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15 février 2010

Commentaires

FRED61

Bonjour,

Dites nous combien coûtent ces emplois tremplins à la région: 70 000€ par emploi sur 3 ans.Et bien moi dans ma campagne (sourire), je vais payer des impôts pour ces emplois, pour le billet de train à 1€....sans en profiter et moi je reçois quoi de la région?
Il est domage que tous les jours, on ait droit à de la critique envers l'UMP. Présentez votre projet, argumentez le. C'est cela , à mon avis, faire de la politique.
Cordialement.

Laurent Beauvais

Nous navons pas augmenté les impôts depuis 2 ans , nous , alors que le Président du Conseil général de la Manche mais aussi celui du Calvados  les ont augmentés sans discontinuité depuis 7 ans . Jen ai un peu marre que lon ne parle que des impôts sans regarder ce que lon fait de largent public ...ici ou là .. avez vous conscience de ce que va nous coûter lendettement ... de la France ? Ce nest pas moi qui critique mais la droite me semble til ( le célèbre discours de Tinchebray ! ) . Je ne fais que me défendre . Les réductions ferroviaires seront faites sous conditions de ressources car je sais que les temps à venir vont être durs . Lessentiel de mon projet est sur le site de campagne , une version plus détaillée sera communiquée en fin de semaine . Comme vous je veux être positif et confiant , tout en étant soucieux de la dépense publique que je ne considère pas inutile . Cordialement .

S. Richez

Je soutiens totalement le programme qui vise à utiliser l'argent public pour soutenir des emplois utile à la collectivité (évalués par contrats d'objectifs) dans les associations. ça représente un espoir de débouché pour nos jeunes (avant qu'ils émigrent à Paris ou ailleurs) et ça permet de maintenir des activités dynamiques dans des espaces en difficulté. Ces emplois sont utiles au lien social, local (oeuvrent pour les ynergies de trrains, interviennent dans les écoles primaires) sont utiles à l'encadrement des jeunes, et dans le cadre sportif que je connais, permettent à la Basse-Normandie (qui manquent de mécénat privé et de sponsoring dans le sport amateur) de "lutter" face aux régions plus riches en privilégiant la formation des jeunes dans les clubs. En revanche, halte aux dérives du "trop d'argent public" servant à payer des sportifs mercenaires professionnels dans des clubs dont on ne sait plus s'ils sont prof ou amateurs(regardez l'exemple de Mondeville au tennis de table féminin): c'est au mécénat privé, au sponsoring de payer majoritairement ces mercenaires, pas aux aides publiques : et si le financement privé n'est pas présent, il faut savoir ne pas s'engager dans le professionnalisme... Il y a une différence entre le sport de haut niveau amateur (qui évolue en nationale 1 2 3 ou 4), dans de nombreuses et divers disciplines qui font exister aussi une région et la dynamise, et, le sport pro qui évolue dans les divisions "pro" à coup de centaines de milliers d'euros : tout cela est artificiel et au moindre accroc financier, c'est le drame. La Région pourrait s'engager plus avant auprès des associations évolutant au niveau national en cofinançant à hauteur d'un 1/4 ou d'1/3 du salaire de base ces associations saines... C'est une des idées et soumissions de campagne que j'ai soumis à la majorité actuelle pour enrichir sa démarche d'aides.

Philippe CLERIS


Postures ou positions ? Rappel de quelques réalités pour ceux qui auraient la mémoire courte !

Une campagne électorale devrait être ce moment privilégié où la démocratie exerce tous ses droits mais aussi tous ses devoirs si l’on considère que ce moment privilégié de notre vie publique est le moment le plus opportun pour faire enfin un peu de politique en présentant aux citoyens des projets et des idées convergents ou divergents...

Mais une campagne électorale permet surtout de distinguer ceux qui font de la politique pour défendre réellement un projet et des idées et ceux qui n’en font que pour en vivre...

Et quand on n’a pas de vrai projet ou de vraie vision pour l’avenir d’un territoire normand qui ne manque pas d’enjeux déterminants (par ex: réunification, Grand Paris, TGV, etc...) certains peuvent être tentés par la mauvaise foi : à défaut de positions, reste donc le recours aux postures sinon aux impostures si le chef de votre famille politique vous demande de changer radicalement d’avis sur un sujet aussi essentiel que celui de la « réunification » de la Normandie.

La droite conservatrice « bas-normande » s’est toujours farouchement opposée depuis 1972 à toute idée de « fusion régionale » normande : les efforts d’un Rufenacht dans les années 1980- 1990 pour réconcilier un d’Ornano avec un Lecanuet n’avaient rien donné de concret. Il a fallu attendre la fin de l’année 2008 et les annonces conjointes de Nicolas Sarkozy et d’Antoine Rufenacht sur un « Grand Paris tourné vers la porte océane havraise » pour que la droite « bas-normande » accepte enfin, dans l’urgence, l’idée d’unité régionale normande de peur de voir la « Basse-Normandie » définitivement marginalisée...

Mais sur le chemin de Damas, n’est pas Saint-Paul qui veut ou qui peut !

L’engagement actuel pour la réunification normande du sénateur Legrand obéit plus à un opportunisme politique qu’à une conviction profonde et quant au bilan de gestion régionale d’une droite bas-normande étroitement bas-normande, il est particulièrement lourd : la période 1982- 2004 correspond même à un moment de profond déclin régional en Normandie et dont les effets perdurent aujourd’hui encore (enclavement routier et ferroviaire; sous-encadrement ; fuite des jeunes ; précarité ; bas salaires ; faible dynamique métropolitaine ; crise sociale du monde rural : maux qui concernent, d’ailleurs, autant la Basse que la Haute Normandie).

La division administrative, le manque de coopération entre collectivités territoriales et leurs rivalités stériles, les méfiances partisanes, des politiques publiques localistes au seul service de réseaux ou de clientèles ont aggravé dans notre région les effets de la crise économique en empêchant toute vision d’ensemble d’un intérêt général normand :

Exemples : refus en 1993 du CRBN alors présidé par René Garrec de participer au financement du Pont de Normandie ; des contrats de plan Etat-Région systématiquement à plus de 50% à la charge de la région ; des politiques de fourmis plus dangereuses que certaines politiques de cigales en refusant les investissements nécessaires (quelle bêtise absolue que d’avoir supprimé les doubles voies sur le Paris-Granville !) ; quand elles existaient, des coopérations inégales avec les régions voisines de la Basse-Normandie ( un TER Caen-Rennes à la seule charge de la région Basse-Normandie) ; quelques « éléphants blancs » (qui se souvient aujourd’hui de l’université franco-américaine de l’abbaye d’Ardenne près de Caen ?) voire quelques ratages somptueux pour prix d’avoir refusé la stratégie pertinente (2004 : absurde campagne de candidature « Lower-Normandy » aux jeux équestres mondiaux !).

Bref ! Jusqu’en 2004, le CRBN n’était qu’une assemblée de notables ignorant à la fois la jeunesse et la... Normandie, tout en prenant le risque de compromettre définitivement l’avenir en enfermant le territoire bas-normand dans la seule logique « Grand Ouest » trop terrienne ou agro-industrielle : la droite « bas-normande » pilotée par des vétérinaires avait, semble-t-il, quelque peu oublié la mer !

Depuis la victoire historique de la gauche avec Philippe DURON puis Laurent BEAUVAIS depuis 2008, le CRBN est devenu une assemblée de responsables avec des politiques publiques plus cohérentes sur le territoire bas-normand et avec des coopérations interrégionales plus fortes pour sortir enfin la Basse-Normandie de son isolement : contrairement à Monsieur Digard, l’inénarrable maire de Saint-Lô qui croyait possible de « négocier le Grand-Paris directement avec l’Ile de France » (sic !), le renforcement des coopérations avec la région Haute-Normandie devient essentiel pour la mise en œuvre d’un intérêt général normand, chose qu’une droite strictement « bas-normande » a été incapable de concevoir des années durant : par quel miracle nos élus de droite « bas-normands » prétendant à nos suffrages pour des élections à un conseil régional en Normandie en seraient-ils désormais capables ? Les déclarations de Nicolas Sarkozy ou les provocations du maire du Havre à la sauce « Grumbach » ne peuvent pas remplacer une vraie réflexion et un vrai projet pour préparer une Basse-Normandie pleinement normande dans la perspective souhaitable d’une fusion régionale avec la Haute-Normandie !

Car après avoir joué les « Schadocks » d’une Basse-Normandie datant de Pompidou voilà que la droite « bas-normande » voudrait travailler à la « réunification normande » après le 21 mars prochain... Dont acte ! Mais s’ils étaient élus MM Legrand et consorts prendraient, hélas, le risque d’être les « Pieds Nickelés » d’une Normandie, certes réunifiée, mais avec une région « croupion » vidée de son contenu tant par la réforme en cours des collectivités territoriales que par le projet élyséen d’un « Grand Paris tourné vers la mer » captant la Normandie utile du val de Seine...

Il y a urgence pourtant dès le 21 mars prochain à imaginer autre chose qu’une « réunification » incantatoire pour sauver l’institution du conseil régional et la décentralisation qui nous permettront d’avoir les moyens réels de sauver l’idée même qu’il puisse exister encore une région « Normandie » unifiée à l’ouest du « Grand Paris » : face à de tels enjeux, alors que se poursuit le déclin régional normand (cf. le classement du dynamisme régional en France proposé par le magazine « Capital » de décembre 2009 : HN 14ème sur 22 et BN 21ème sur 22 !!), la prise de conscience qu’il existe bel et bien un intérêt général normand ne peut pas être qu’une affaire d’appartenance partisane et ne doit plus faire l’objet de vaines polémiques politiciennes !

Il faut agir ! Dès le 21 mars prochain... en Normandie !

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Conseil Régional Basse Normandie

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