Je conseille la lecture du "point de vue " paru hier dans Ouest France , signé Yves Morvan , à propos de " des deux économies de l'Ouest" . http://www.ouest-france.fr/
Incluant la Basse-Normandie dans l'Ouest , il constated'une part le déclin de l'économie industrielle héritée des trentes glorieuses, aujourd 'hui tournée vers la conquête de marchés extérieurs et, d'autre part, la montée de l'économie " présentielle " , "repliée" sur les services aux personnes et aux territoires .
Si cette dernière peut être créatrice d'emplois , elle ne peut se suffire en elle -même pour générer des richesses , c'est à des ressources et de la valeur ajouté, car nous sommes dans une économie de marché.
Car cette économie "présentielle ", comme par exemple l'économie sociale et solidaire que le gouvernement va justement mettre en avant au parlement à la rentrée , ne peut vivre que de ressources publiques , essentiellement celles des collectivités et de l'Etat . Les puvoirs publics ont besoin de collecter la richesse de "l'autre" économie ( ouverte et compétitive ) pour faire vivre celle qui n'est pas "délocalisable " et qui prend son origine dans la redistribution des revenus et dépenses sociales .
La Basse-Normandie doit jouer les "deux économies " comme le préconise Yves Morvan .
Le journal les Echos rappelait le 30 juillet le poids des "services aux personnes " dans les économies régionales . La Basse-Normandie figure ainsi les tous premiers rangs en terme de % d'emplois salariés .
http://www.lesechos.fr/
Il ne faut pas s'en contenter et tout miser sur cette économie .
La stratégie de la Basse-Normandie ( toutes collectivités confondues ) doit rechercher la diversification du développement pour équilibrer territoires et ressources .