A l’heure où dans notre Région, comme dans les autres, des classes sont fermées sous prétexte d’économies, François Hollande a annoncé hier ce que seraient ses décisions en matière d’éducation s’il devenait Président de la République.
Je me souviens de ce constat fait par l’OCDE en septembre 2011 sur la situation de l’éducation en France : baisse des dépenses par élèves (contrairement aux autres pays occidentaux), baisse du taux de scolarisation, baisse de la rémunération des enseignants. La seule hausse dont il était question était celle des inégalités entre élèves.
C’est assez clair : alors que d’autres pays investissent (l’Inde forme chaque année autant d’ingénieurs que l’Union européenne), la France désinvestit. On ne peut pas vouloir un pays qui exporte, une économie compétitive, qui innove et qui crée des emplois sans s’en donner les moyens…
François Hollande vient donc de rappeler que si l’Education est évidemment une question de moyens (60 000 postes nouveaux), ce n’est pas que cela. Il propose de tout mettre à plat : rythmes scolaires, pédagogie, formation des enseignants. Au passage, il réaffirme un principe fondateur de notre système éducatif, et trop oublié ces derniers temps : tout enfant est éducable.