Il est de bon ton de critiquer la lourde réforme des territoires que le gouvernement entreprend et qui sera en 2015 un grand sujet pour tous les élus locaux , départementaux et régionaux , au delà du rôle décisif des parlementaires qui devront arrêter les disposititions de la loi "Notre" sur les compétences des territoires.
La large consultation des territoires bas-normands que j'ai entreprise cet automne et mon expérience pesronnele me donnent des éléments probants pour connaitre et décrypter les critiques
En effet malgrè les imperfections des projets gouvernementaux que j'ai donc bien identifiées et tout en regrettant ( pour des raisons strictement de politique économique) la réduction des dotations et donc des investissements publics pour l'emploi , je ne veux cependant pas me ranger dans le camp des esprits systématiquement critiques et négatifs .
Qui peut penser un instant que notre organisation peut rester ainsi immuable alors que tout nous contraint à bouger, à innover, à agir pour trouver des solutions nouvelles à la gigantesque mutation de notre société due aux exigences du capitalisme financier international ?
Résister c'est bouger , c'est être encore plus solidaire et chercher toutes les pistes de coopération ( et non de compétition ) entre collectivités , notamment .
Je suis au PS pour cette raison et je veux soutenir le gouvernement qui a su décider ces changements , comme la réduction du nombre de Régions , l'évolution du rôle des Département et l'affirmation de la place demain de l'intercommunalité .
Certes ces évolutions contrarient les élus , mais écoutons la population et sachons anticiper ces évolutions en gardant à l'esprit que l'effacité de l'action territoriale ( service du public et coût pour la collectivité ) doit guider notre responsabilité.
Mettre en place la Normandie et conforter Argentan intercom seront pour moi deux préoccupations majeures et passionnantes en 2015.