J'ai choisi de soutenir Martine AUBRY pour plusieurs raisons.
En tout premier lieu parce qu 'elle est la responsable du PS. Je pense qu 'il aurait fallu en 2007 que celui qui dirigeait le PS, c'est à dire François HOLLANDE, fût lui même candidat. Même si la logique des primaires veut que plusieurs candidatures s'expriment, une autre logique plus politique me parait être que le "patron" d'un parti de gouvernement doit aller de l'avant dans une telle circonstance pour rassembler et tracer le chemin. Dans toutes les grandes démocraties européennes les choses se passent ainsi au sein des principaux partis de gouvernement. Certes on ne peut comparer les régimes parlementaires européens avec notre régime semi-présidentiel qui donne un aspect différent à notre démocratie politique nationale.
En second lieu je lui fais confiance sur la question européenne qui me parait celle qui fondera l'évolution de notre pays. Je suis chaque jour convaincu davantage que la France ne s'investit pas assez en matière européenne. Un vieux réflexe gaulo-marxiste nous fait "hésiter" l'Europe ! La fille de Jacques Delors a un grand pari à relever. Le "non " au référendum de 2005 est derrière nous. Il faut désormais être offensif et proposer une "nouvelle Europe " .
Je la crois aussi capable de définir une nouvelle approche de la question énergétique qui va nous clouer au sol si nous ne savons pas évoluer très vite , notamment sur le problème du nucléaire . La grande ambition que nous portons en Basse Normandie sur les EMR ( énergies marines renouvelables ) sera portée dans ses propositions .
En matière économique , elle peut, conseillée par une génération d'économistes repoussant les dogmes libéraux comme Daniel Cohen ou Philippe Askenazy, proposer une politique économique qui concilie emploi et innovation verte, équilibre budgétaire et justice fiscale, relations internationales et politique industrielle. Ce sera un cadre adapté pour l'action des régions et la bataille de l'emploi et du développement durable .
Enfin je la sais favorable à une politique de l'enseignement supérieur , de l'innovation et de la recherche qui soit une vraie priorité gouvernementale avec un partenariat régional dynamique et prospectif . Le président de la commission Enseignement supérieur recherche et innovation de l'ARF que je suis a déja pu le constater à ses côtés à Toulouse il y a quelques semaines .
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