Je suis intervenu dans les médias en début de semaine pour dire que le Ministre de l'Education Nationale, Luc CHATEL, se trompait et trompait les français en voulant faire croire que la réduction des moyens humains dans les écoles, les collèges et les lycées pouvait permettre de renforcer le service public d'éducation.
Les exemples sont nombreux qui viennent illustrer cette faute d'un gouvernement ( et donc d'un Président de la république) approuvée par les parlementaires UMP. Ces derniers rasent les murs des établissements d'enseignement sans y entrer alors qu'ils ont voté à Paris les suppressions de postes qui font si mal aujourd'hui et qui vont condamner l'avenir de nombreux jeunes et peut-être aussi de quelques entreprises.
Quelques exemples : le CLE d'Hérouville Saint Clair (collège lycée expérimental crée en 1982) qui voit son caractére pédagogique innovant menacé, les lycées Guéhenno de Flers et Gabriel d'Argentan où le Ministre Chatel supprime deux bac pro industriels ou bien encore ces collèges de la Manche (St Sauveur- Lendelin ou Percy) qui manquent de professeurs pour accueillir les élèves.
La Région Basse-Normandie investit dans les matériels et bâtiments pour accccueillir de nouvelles formations et donner des chances nouvelles à des jeunes et à des territoires. Le Ministre Luc Chatel ferme ces formations parfois à peine deux ans après leur ouverture, provoquant des gaspillages financiers et humains importants et inacceptables en ces temps de disette !
Aider les jeunes aujourd'hui par des formations industrielles qualifiantes (avec apprentissage quand celà est nécessaire) est mieux que de les aider après l'échec scolaire dans les missions locales ou à pôle emploi ! C'est aussi favoriser la réindustrialisation de notre région quand les entreprises acceptent de les recruter avec des salaires décents.
Je suis prêt à participer à un débat public à Argentan ou à Flers avec les élus, les parents, les enseignants et les entreprises pour porter cet enjeux de façon encore plus démocratique.
Comme ici au CLE d'Hérouville avec parents, élus et enseignants...
Bonjour,
Le bidget de l'éducation nationale est le premier budget de l'état!!!
La critique est facile.La Gauche, en son temps, n'a cessé de rajouter des postes et les résultats étaient-ils meilleurs? Non.
Force est de constater que ni la gauche ni la droite n'est capable de trouver la bonne méthode? Et je dois bien avouer que je ne l'ai pas non plus.
Cordialement
Rédigé par : fred61 | 14 février 2011 à 19:12
je pense que si la bonne méthode nest pas encore identifée par tous , supprimer les moyens nen constitue pas la base la plus favorable . la France a le taux dencadrement en matière éducative le plus faible dEurope .. a suivre ..
Rédigé par : Laurent Beauvais | 16 février 2011 à 19:46
L'avenir de nos jeunes passe par l'Ecole. C'est une institution complexe qui exige, pour être gérée, une solide connaissance du terrain, une définition et des choix clairs quant à sa finalité, des réformes réfléchies et réalistes sans pour autant faire de nos enfants des cobayes permanents. Démolir n'est pas réformer, entre Droite et Gauche, la différence est assez facile à discerner !
Rédigé par : Daniel Hélouin | 23 février 2011 à 15:47
Bien, de critiquer la baisse des crédits alloués à l'éducation nationale, bien ! Mais......savez-vous qu'un déficit de 150 milliards dans un contexte où les marchés financiers sont tout disposés, hélas, à exiger des taux d'intérêt plus élevés pour financer le déficit, obligera la (ou le) socialiste élu (e) président(e) à réduire les dépenses de l'Etat. Et d'autres dépenses sont prioritaires : les retraites (25 milliards de dépenses supplémentaires figurent dans le projet socialiste voté le 18 mai par le bureau national du PS), la justice, les prisons (eh oui !), l'hôpital, et, toujours et encore, la santé hors hôpital, et aussi l'enseignement supérieur.
Rédigé par : paul000100001000005 | 26 février 2011 à 20:26
Conclusion ? ... Il faut faire des choix , les marchés financiers doivent- ils nous les dicter ou devons- nous les faire nous mêmes ? Jespère que la gauche fera le choix de léducation . bien à vous
Rédigé par : Laurent Beauvais | 26 février 2011 à 21:32
Exactement, il faut faire des choix. Mais ne pas le dire et laisser croire que tous les postes de dépenses pourront augmenter, c'est céder à la tentation de la démagogie (confus de dire les choses un peu brutalement, mais c'est hélas vrai). Meilleures salutations,
Rédigé par : paul0000100001000005 | 01 mars 2011 à 10:59