Je prends connaissance des premières déclarations des candidats d'extrême gauche (NPA de O Besancenot et Parti de Gauche de JY Mélenchon). Ils feront liste commune en Basse-Normandie ( à ceci près que d'autres formations d'extrême gauche font bande à part ! )Très bien, les choses sont claires : anticapitaliste, antilibérale, antinucléaire, antisocialiste... Cette liste fera campagne, on le voit, sur d'autres objectifs que ceux de gérer une collectivité territoriale et d'essayer d'apporter des réponses de gauche à des problèmes du quotidien pour des milliers d'habitants.
J'espère qu'au second tour les militants de l'extrême gauche seront pour :
- un meilleurs service public ferroviaire et de formation en région,
- la poursuite du soutien à l'économie sociale et solidaire,
- l'extension de la carte jeune carte@too aux 20-25 ans,
- la gratuité des livres scolaires,
- la poursuite de la gratuité des formations sanitaires et sociales,
- le chèque éco-énergie et l'effort dans le logement social pour les économies d'énergie,
- les réductions tarifaires pour les trains régionaux,
- le développement du co-voiturage,
- l'éco-conditionnalité des aides économiques et leur suivi démocratique,
- la recherche contre le cancer par les sciences nucléaires appliquées,
- les relais culturels en région,
- les bilans de mandat annuels et l'extension du champ de la démocratie délibérative,
La liste n'est pas exhaustive des actions menées par la gauche à la Région depuis 2004 et de celles qu'elle s'engage à amplifier si elle est réélue en mars prochain.
Je suis porteur d'un projet d'une gauche en région qui protège les plus faibles mais aussi qui innove et encourage les nouvelles initiatives pour une économie normande durable et solidaire.
Chacun jugera. C'est la démocratie !
Tout à fait juste!
Les élections régionales sont des élections régionales avec des enjeux de territoires qui ont pourtant l'immense avantage de présenter concrètement et très pédagogiquement certaines questions d'intérêt général tout à fait passionnantes comme la lutte des classes, la financiarisation de l'économie, la question des services publics: il n'y a pas que des enjeux politiques nationaux (trop souvent élyséens, hélas...) ou internationaux! Certains militants de certaines causes indispensables devraient cesser d'en discuter entre eux dans le salon et devraient aller sur le terrain pour en parler avec des habitants qui subissent ici concrètement ce qu'ils dénoncent!
Les militants de la gauche radicale (cela vaut aussi pour nos amis écologistes) auraient intérêt à découvrir rapidement l'intérêt pédagogique de croiser la question régionale normande avec leurs préoccupations, finalement beaucoup trop abstraites ou lointaines pour la plupart de nos concitoyens...
Beaucoup de ces militants ont passé leur approche de la géographie française dans le moule "jacobin" ou centralisateur: pour des raisons idéologiques, ils ont du mal à appréhender le fait régional... C'est pourtant bien dommage de se priver d'une analyse géo-politique parce que nous serions sur le territoire de la République française...
Rédigé par : Philippe CLERIS | 10 janvier 2010 à 17:50
Je voterai pour vous, Laurent parce que vous vous battez efficacement pour la région, parce que je partage vos valeurs, parce que vous alliez une philosophie socialiste au réalisme des situations.
Par contre, je suis de plus en plus déçue des représentants nationaux socialistes. L'attitude de Vincent Peillon a été nulle.
Il refuse un débat qu'il avait accepté, et il demande la démission d'Arlette Chabaud. C'est malhonnête cette attitude de victime qui consiste à accuser les autres de nos propres faiblesses.
Je pense que Vincent Peillon a eu peur de se confronter à Besson qui est un très bon débatteur. Vincent Peillon est un très bon prêcheur(c'est comme cela que je l'ai perçu quand il est venu à La Ferté Macé) quand il n'a pas de contradiction, mais la fuite ne remplace pas un débat.
Peut être aussi que Vincent Peillon ne veut pas accepter d'avoir des points de convergence avec Besson. C'est pénible la politique qui veut que tout est faux à cent pour cent chez l'adversaire et que nous, on est bons à cent pour cent.S'il y a des points de convergence tant mieux, il y a bien assez de points de divergence. Le tout ou rien est detructeur.
Rédigé par : Françoise | 15 janvier 2010 à 08:46
Daccord avec vous à propos de lattitude de Vincent PEILLON . Le monde médiatique est piégeux , il n a pas su maitrisé le contexte dans lequel ce sujet détestable ( lidentité nationale ) se présentait à lui . Bien à vous , mercii de votre soutien.
Rédigé par : Laurent Beauvais | 17 janvier 2010 à 08:44