Il est devenu très à la mode de fustiger le Parti Socialiste. La lecture du dernier numéro de Mariane en fait la démonstration éclatante dans un article de Nicolas Domenach. Malgré mon indignation j'en conseille néanmoins la lecture tellement la caricature est flagrante et le ton outrancier!
Car enfin a t'on la mémoire courte au point d'oublier ce que fut la droite, défaite en 1981 ou en 1988 ?Il est toujours très dur pour un parti de gouvernement de vivre les lendemains d'un revers après une élection présidentielle. Cette élection détermine pour un temps le sort d'un pays , c'est le moment d'un grand débat national où les passions s'expriment et où des personnalités s'engagent avec une médiatisation qui pénètre partout. Il me parait tout à fait logique que le PS affronte aujour d'hui des moments difficiles et il parait tout à fait logique aussi que l'extrême gauche se faisant en celà complice de la stratégie démoniaque du président Sarkozy, cherche à tirer parti de cette faiblesse " post défaite".
Je ne mésestime pas ce qui revient au PS lui même dans ce climat d'opprobes hyper médiatisées. Depuis le début des années quatre vingt dix il est la proie de rivalités de personnalités ne correspondant pas à de vrais choix politiques. En outre sa doctrine et ses projets n'ont jamais été vraiment soumis à la grille des temps nouveaux de la mondialisation et de la chute des régimes européens dits "communistes". Il a certainement manqué de courage collectif à affronter ces nouveaux défis.
Je pense que des temps nouveaux vont arriver pour le PS et pour la gauche. 2008 sera l'année du retour en grâce. Tout d'abord parce que la politique du gouvernement va vite rencontrer le mur des inégalités aggravées et de l'abscence de croissance économique. Ensuite par ce que la gauche va résister lors des municipales à la stratégie de la droite qui n'aura ni bilan ni perspectives nouvelles. Enfin par ce que le PS - c'est ce que je souhaite ardemment - va affronter sa propre destinée lors de son congrès en choississant des responsables nouveaux et fixer un cap politique pour tous ceux qui attendent tant de lui.
Je fais le pari que les médias, épuisés par leur mauvaise fois actuelle, sauront reconnaître courage et renouveau.
Bonjour,
Peut-être faudrait-il laisser un peu la "mode" de côté (mode de fustiger le PS, mode de l'anti-éolien). Sinon, on pourrait bien parler aussi de mode à l'énoncé des prochains résultats des régionales...
Rédigé par : ornito | 13 septembre 2012 à 15:51