J 'ai bien entendu signé la pétition lancée par les Conseils économiques et sociaux des 3 régions de Normandie et d'Ile de France . Mais j'observe avec perplexité le peu de signatures recueillies ( 2500 ) pour un territoire aussi vaste . Sur la seule Basse-Normandie, en janvier 2009, une pétiton lancée avec Bernard Cazeneuve pour une "Normandie à grande vitesse " avait recueillie très vite plus de 15000 signatures .
Il est vrai que les temps ont changé. Le contexte économique et social du pays mais aussi la crise des finances publiques rendent les citoyens plus circonspects . Les promesse de Sarkozy ont été mal vécues et chacun sait que le gouvernement actuel n 'a pas les moyens de financer tous les dossiers merveilleux poussés par l'ancien gouvernement .
Mais il faut continuer à se battre non pas pour faire rêver , mais au contraire pour plaider la cause du retard normand et travailler à des solutions moins onéreuses et séquencées dans le temps mais qui doivent rester globales et donc conforter la solidarités entre tous les territoires.
Si l'on compare ce billet à l'Edito de "Reflets" ("nous devons répondre aux attente légitimes"; "les 16061 signataires"; "les 6000 participants au débat public"; "les Bas-Normands [...] auraient raison"), il nous faut conclure que les convictions de M. Beauvais seraient strictement indexées au douteux reflet de l'opinion publique fournie par ce genre de pétition (par douteux, j'entends que le nombre de signatures d'une pétition n'a jamais été que le reflet des moyens mis pour la faire signer).
Puisqu'il est fait référence au débat public, rappelons que la région s'est rapidement affranchie du problème de l'évolution du coût des transports par un voeux pieux expédié en une ligne, pour emboiter le pas à tous les autres institutionnels appelant à la réalisation de cette ligne, pour en laisser plus tard la facture à d'autres.
Dans ce même débat public, il fut présenté une soi-disant étude, d'où il ressortait que, observé de la Lune, le bilan de l'affaire était équilibré, étude qui occultait soigneusement la répartition des coût (de création, d'exploitation) de l'affaire (en cela, le client fut servi). Tant et si bien, que la conclusion du débat ne put éviter de recommander de préciser à l'avenir cet aspect des choses.
Donc, devant tant de subtilité, soyons triviaux: M. Beauvais, réparez les nids de poule de vos routes aujourd'hui pourries, et souffrez que les bussiness men posent le leur dans des TER améliorés.
P.S. Vous me devez 90 €, pour la jante cassée récemment ...
Rédigé par : Robert Hurel | 03 mars 2013 à 09:57
Tout ceci n est pas sérieusement dit Monsieur . Dommage . Bien à vous
Rédigé par : Laurent Beauvais | 03 mars 2013 à 11:24
Si la forme n'est pas sérieuse, les faits sont, eux, vérifiables. Par exemple, ne pensez-vous pas que les faits suivants:
http://terreetmer.eu/public/pariscaen.htm
constituent une base tout à fait concrète pour une discussion sur le bien fondé d'une nouvelle ligne grande vitesse, qui devrait interroger un élu ?
Bien à vous.
Rédigé par : Robert Hurel | 05 mars 2013 à 18:55