L'actualité européenne est forte ces jours-ci. Il s'agit de fixer le niveau du budget de l'Union européenne pour les années 2014/2002. Les divisions sont importantes entre les 27 pays membres. Preuve en est l'échec du sommet de Bruxelles ce week-end et le report de ces décisions, peut-être au mois de janvier.
Ces discussions peuvent paraître lointaines et abstraites mais pour la Basse-Normandie les enjeux sont conséquents. Les soutiens à l'agriculture et à la pêche, on le sait, sont largement dépendants des budgets de l'Europe. Sur la période actuelle, notre région reçoit 160M€ pour ces secteurs. Les territoires (Pays et agglomérations) bénéficient depuis plusieurs années de moyens leur permettant de financer des projets utiles à leurs citoyens. Quant au développement économique , à l’innovation et aux infrastructures de communication rien ne peut se faire sans les « fonds » de l'Europe.
Et je ne parle des activités de recherche et d'enseignement supérieur qui peuvent aussi se développer grâce à des programmes gérés par Bruxelles ou des programmes comme Erasmus qui semblent manquer de moyens.
Depuis près de 2 ans maintenant, je bataille à Bruxelles et à Paris, aux côtés d'autres élus régionaux français et européens, pour soutenir la proposition de la Commission européenne visant à créer une nouvelle catégorie de régions dites "en transition". Cela permettrait aux régions comme la nôtre, se situant entre les régions "riches" et les régions "pauvres" de l'Union, de bénéficier d'une enveloppe plus importante de fonds européens. On nous annonce que, si cette catégorie était créée, la Basse-Normandie pourrait bénéficier de 50 à 100M€ de FEDER et FSE en plus du montant actuel. Le montant pour les autres fonds dépendra aussi des résultats de ces négociations.
Alors essayons de soutenir la bataille très difficile que livre notre gouvernement pour préserver la solidarité européenne et permettre qu'avec ces fonds nous puissions réussir la mobilisation pour la connaissance et l'emploi durable. Cela passe tout autant par la politique de cohésion et ces fonds venus de l'Europe que par la PAC.
La Basse-Normandie a tout intérêt à ce que l'Europe soit dotée de moyens d'actions pour qu'elle même progresse en coopérant et en investissant dans l'avenir. Et j’espère que Bernard Cazeneuve, le ministre délégué aux affaires européennes, nous en livrera certainement son analyse lors de l'Assemblée plénière extraordinaire du Conseil régional à ce sujet le 29 novembre prochain.
Ces discussions peuvent paraître lointaines et abstraites mais pour la Basse-Normandie les enjeux sont conséquents. Les soutiens à l'agriculture et à la pêche, on le sait, sont largement dépendants des budgets de l'Europe. Sur la période actuelle, notre région reçoit 160M€ pour ces secteurs. Les territoires (Pays et agglomérations) bénéficient depuis plusieurs années de moyens leur permettant de financer des projets utiles à leurs citoyens. Quant au développement économique , à l’innovation et aux infrastructures de communication rien ne peut se faire sans les « fonds » de l'Europe.
Et je ne parle des activités de recherche et d'enseignement supérieur qui peuvent aussi se développer grâce à des programmes gérés par Bruxelles ou des programmes comme Erasmus qui semblent manquer de moyens.
Depuis près de 2 ans maintenant, je bataille à Bruxelles et à Paris, aux côtés d'autres élus régionaux français et européens, pour soutenir la proposition de la Commission européenne visant à créer une nouvelle catégorie de régions dites "en transition". Cela permettrait aux régions comme la nôtre, se situant entre les régions "riches" et les régions "pauvres" de l'Union, de bénéficier d'une enveloppe plus importante de fonds européens. On nous annonce que, si cette catégorie était créée, la Basse-Normandie pourrait bénéficier de 50 à 100M€ de FEDER et FSE en plus du montant actuel. Le montant pour les autres fonds dépendra aussi des résultats de ces négociations.
Alors essayons de soutenir la bataille très difficile que livre notre gouvernement pour préserver la solidarité européenne et permettre qu'avec ces fonds nous puissions réussir la mobilisation pour la connaissance et l'emploi durable. Cela passe tout autant par la politique de cohésion et ces fonds venus de l'Europe que par la PAC.
La Basse-Normandie a tout intérêt à ce que l'Europe soit dotée de moyens d'actions pour qu'elle même progresse en coopérant et en investissant dans l'avenir. Et j’espère que Bernard Cazeneuve, le ministre délégué aux affaires européennes, nous en livrera certainement son analyse lors de l'Assemblée plénière extraordinaire du Conseil régional à ce sujet le 29 novembre prochain.
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