On ne présente plus Eric ORSENA . J'ai voulu le rencontrer car il est devenu normand . Je m'étais promis de le rencontrer pour mieux le connaître et lui parler de la Basse- Normandie.
A l'occasion de cet entretien nous avons abordé beaucoup de sujets d'actualité régionale comme la deuxième édition de Normandie Impressionniste ( il est président du conseil scientifique ) ainsi que les projets 2014 de la région comme les Jeux Equestres , le Mont Saint Michel ou bien encore le 70 ième anniversaire du débarquement . A ce sujet je lui ai parlé du projet difficile que nous portons avec notre candidature au classement des plages au patrimoine mondial de l' Unesco . Il m'a fait part de sa disponibilité pour nous aider à ce sujet .
Il s'avère être un partisan de la réunification et j' ai essayé de lui expliqur en quoi ce beau projet territorial souffrait de nombreuses résistances .
Et puis nous avons parlé de son travail d'écrivain et de son dernier ouvrage consacré au papier et à son histoire mondialisée .
A propos de l'unité de la Normandie, bien sûr!
Comment, en effet, s'opposer durablement à une évidence sans écorner l'intelligence?
Pourquoi dépenser tant d'énergie dans la mauvaise foi?
Les réalités pratiques de la géo-politique, de l'aménagement du territoire, d'un bien public commun à défendre et à mettre en valeur deviennent impérieuses...
Sur le quai d'une gare, il y a toujours deux types de voyageurs: ceux qui montent dans le train à l'heure et ceux qui courent derrière...
Le grand courage de ceux et celles qui sont dans la locomotive est précisément celui de démarrer sans attendre ceux qui sur le quai refusent de monter dans le train ou qui vont jusqu'à refuser la nécessité de prendre un train...
On appelle ça des gens de bonne volonté: si c'était facile ça se saurait et la bonne volonté serait plus pratiquée que la mauvaise...
Quant à Erik Orsenna, je me réjouis qu'il ait compris, qu'au delà du simple corridor technique de l'Axe Seine, il y a la Normandie.
Rédigé par : Philippe CLERIS | 03 mai 2012 à 12:08