Si j'avais été parlementaire, pour faire avancer l'Europe avec les français, j'aurais voté non à la proposition de révision constitutionnelle que le président de la république a cru bon de faire approuver à Versailles pour "éviter" un nouveau référendum, deux ans après celui qui a vu une très large majorité de français refuser l' "ex nouveau traité constitutionnel européen".
Comme les parlementaires PS de Basse-Normandie j'aurais donc refuser la consigne d'abstention formulée par la direction du PS dans un réflexe de faiblesse et de pusillanimité qui lui a tant nuit avant la défaite des présidentielles de 2007 .
Et s'il y avait eu réferendum j'aurais peut être appellé à voter oui ( j'ai voté non en 2005 !) si , encore une fois, la position de refus n'avait été que l'adjonction à gauche de votes protestataires , anticapitalistes ou d'inspiration nationaliste .
Sur votre blog vous venez d'écrire : "Comme les parlementaires PS de Basse-Normandie j'aurais donc refusé la consigne d'abstention formulée par la direction du PS dans un réflexe de faiblesse et de pusillanimité qui lui a tant nui avant la défaite des présidentielles de 2007".
Je suis totalement en désaccord, - non pas de cette position personnelle ,par ailleurs respectable - mais du droit que vous vous attribuez, lorsque cela vous couvient, de vous libérer de la discipline interne de votre parti, le PS. En tant que socialiste, je vous dis mon profond regret de voir le PS partir en déliquéssence par la faute de telles prises de positions publiques irresponsables. En interne, on discute et même on s'affronte. Mais en externe, on se doit de défendre les positions arrêtées par la majorité de son parti.
Claude Doyennel
Rédigé par : claude doyennel | 10 février 2008 à 16:09