Les conséquences de la politique de réduction du déficit public ( appelons ça austerité ou rigeur , peu importe en fait ! ) se font sentir dans le monde de l'enseigenement supérieur ( mais aussi de la recherche ) . Au delà des moyens qui évidemment manquent , des orientations poursuivies depuis 2012 soulèvent des questions que Le Monde dans son édition du 29 Avril , met en scène de façon je trouve un peu trop caricaturale.
Car la réalité est plus complexe à analyser . Néanmoins je crois qu 'il faut que le gouvernement réevalue certaines priorités comme la place et les modalités du financement public des Universités et des équipes de recherche ainsi que l'organisation et le "pilotage" des établissements , notamment au plan territorial. Le modèle passé ne peut résister aux effets dévastateurs de la mutation contemporaine . Pour autant s'il faut repenser cette organisation il ne faut pas le faire avec la grille de lecture de la pensée libérale héritée des 20 dernières années ( la "compétitivité " ! )
C'est un vrai défi pour la gauche et la sociale-démocratie , qui doit être clarifè rapidement , s'il elle ne veut pas perdre pied au plan électoral face à la surenchère menée au sein de la gauche elle- même et qui ne profitera qu 'aux extrêmes qui ne peuvent ni veulent gouverner en responsabilité.
J'assisterai au nom de l'ARF au congrès de la CPU qui se tiendra à Lyon dans quelques jours.
Ce sujet devra être pris en compte également par la nouvelle secrétaire nationale du PS à l'enseignement supérieur et la recherche du PS , ma collègue et amie, Isabelle Thys Saint Jean.
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