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19 novembre 2011

Commentaires

Lecendre Thierry

Monsieur,

Je tiens tout d’abord à dire un grand merci à l’ensemble des personnes présentes à cette manifestation, à la population et aux commerçants qui sont venus nous soutenir en très grand nombre, mais aussi à l’ensemble des maires, députés, conseillers généraux et régionaux qui s’impliquent fortement pour les salariés d’Honeywell, et ceci, même avant l’annonce de fermeture du 19 octobre dernier.

À ce titre, je tiens à remercier les élus ou représentants PS qui ont répondu positivement à mes inquiétudes. Je tiens à remercier particulièrement Clotilde Valter et François Machado pour m’avoir « ouvert les portes » du PS, Estelle Grelier, eurodéputée, pour son action depuis décembre 2010, Laurence Dumont, députée de la circonscription de Caen, Laurent Sodini, vice-président au conseil régional et vous-même, Monsieur Beauvais.

Malheureusement, mais il fallait s’en douter quand on connait la politique du groupe Honeywell, le groupe de travail a échoué. Les pouvoirs publics ne pouvaient évidemment pas cautionner l’attitude scandaleuse des mercenaires mandatés par le groupe Honeywell pour fermer le site de Condé. Cet échec démontre bien l’absence totale de pouvoir qu’a une région face à un énorme groupe américain qui a décidé de ne revenir, en aucun cas, sur leurs décisions.

Le seul moyen, s’il y en a un, serait de graver dans le marbre, l’interdiction de licencier en l’absence de motifs économiques réels. Des élus UMP ont actuellement, en effet, un discours qui semble uniquement démagogique. Vous citez Mr Cousin, député UMP de Vire, je souhaite citer également Mr Allizard, maire et vice-président UMP du conseil général « J’en appelle à nos parlementaires afin qu’ils gravent dans le marbre de la loi l’interdiction des licenciements boursiers. »

Actuellement, le seul élément légal qui rend un PSE « nul et sans effet » est l’absence d’un plan de reclassement (article L1233-53). L’absence de motifs économiques (comme c’est le cas pour Honeywell) n’est pas un motif d’annulation d’un PSE, même si actuellement la jurisprudence semble aller dans ce sens.

Prenons ces discours démagogiques à la lettre.

Je souhaite que l’ensemble des élus de gauche, que ce soit à l’assemblée nationale, ou maintenant au sénat, fasse une proposition de loi afin que la validité d’un PSE soit subordonnée à la présence de difficultés économiques réelles et sérieuses, et que ces difficultés soient jugées non pas au niveau de l’entreprise ou le site de production, mais au niveau de groupe propriétaire ou encore de la maison mère

Laurent Beauvais

Merci pour votre contribution et votre commentaire . je veux promouvoir la force des territoires face à la force des marchés ! Il y a encore beaucoup à faire . Je rajoute sur mon billet la réference à Mr Allizard .

Lecendre Thierry

Je suis tout à fait d'accord avec vous, mais hélas, actuellement, les territoires, quelque en soit la périphérie (régions, états et même la communauté européenne) n’ont aucun pouvoir vis-à-vis des marchés financiers. Seules des lois pourront arrêter ou tout du moins diminuer cette mainmise …

Faites des propositions de loi dans ce sens et mettez les élus UMP ayant de « beaux discours » devant leurs responsabilités.

spoti

C'est bien mais il faut vite une loi qui
oblige ces sociétés à payer intégralement
tous les salariés jusqu'à leur retraite
tant qu'ils n'auront pas retrouvé un emploi, comme je vous l'ai écrit déjà .
Ne soyons pas inquiets ,les sommes énormes dont disposent ces sociétés
peuvent leur permettre ce paiement !

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