La préparation du congrés de REIMS m'afflige comme pour beaucoup de militants et sympathsants . Mais faut -il pour autant déserter le débat et se cacher au 3ième sous -sol ? Je ne le pense pas . Je reste optimiste car la politique de N Sarkozy ne nous méne nulle part . Tôt ou tard les français se tourneront vers la gauche et notamment vers le PS pour changer le court des choses .
Alors je prends position . Je signerai la motion de Martine Aubry pour deux raisons essentiellement .
La première est qu'elle sera la seule à présenter les conditions d'une synthése sur la question européenne après les déchirures internes de 2005 . L'accord passé avec Laurent Fabius en est pour moi la parfaite illustration et je m'en félicite . J'ai moi même apporter mon soutien au non et je crois à une Europe plus volontariste et offensive sur la scéne internationle . Les élections européennes sont en 2009 et le PS doit être à la hauteur des enjeux que ces élections représentent en commençant par se rassembler.
La seconde raison est que Martine Aubry me parait présenter les meilleures conditions pour consolider une ligne politique "centrale " dans l'approche des questions économiques c'est à dire éloignée tout autant des tentations libérales de Ségoléne Royale et de Bertrand Delanoé que des radicalités un peu démagogiques de l'aile gauche enmenée par Benoit Hamon .
Vous avez raison, il ne faut surtout pas cacher le débat. C'est justement parce que l'habitude des débats déserte trop souvent notre société que beaucoups se formalisent - intoxiqués par la presse people - des débats d'opinions dans le PS. Bien sur, avec la "verticale du pouvoir" mise en place par Sarkosy, ce n'est pas demain que les militants de l'UMP feront l'expérience de débats libres et responsables dans leur parti...
Cordialement
Rédigé par : Doyennel Claude | 21 septembre 2008 à 10:15
j'espère qu'ils sont conscients des enjeux pour l'avenir. Qu'il y ait plusieurs motions, ça n'est pas grave, au contraire, si les différentes propositions servent à enrichir le débat, ils auront à choisir entre eux, et que celà ne tourne pas en bataille de chiffonniers.
On peut distinguer trois clivages politiques :
Royal / social-libéral
Aubry et Delanoë / social-démocrate
Hamon /anti-libéral
Je pense que, l'évolution la plus intéressante a lieu chez les socio-démocrates dits strauss-kahniens qui se partagent entre une branche (Delanoë/Moscovici/Hollande) qui a exclu toute entente avec l'aile gauche et la branche (Aubry/Cambadelis) qui s'est rapprochée des fabusiens surmontant ainsi le contentieux de 2005.
Je note que la position de Fabius, qui est resté très ferme sur son analyse de l'échec de 2002 et sur son rejet d'une Europe libérale en 2005 est centrale. Elle pourrait déboucher sur un rapprochement entre la motion de Aubry qu'il soutient et la motion des anti-libéraux de Hamon.
En cnclusion, il est important de contrer le néolibéralisme.
Rédigé par : p.bouvier | 24 septembre 2008 à 21:42