La question de l'économie sociale et solidaire a été mise en débat hier à Mortagne au Perche à l'initiative de Laïcité et République et de Thierry JEANTET, vice-président du PRG, grand spécialiste européen de la question.
Avec Michel CHAIGNON, vice-président de la Chambre régionale de l'économie sociale (CRES), j'ai pu évoquer la politique mise en place par la Région en 2004 dans ce domaine.
Près de 58 000 emplois en Basse-Normandie dans des secteurs et des structures très diversifiées et très différentes (la coopérative Agrial, les associations de soins à domicile ou bien encore les banques coopératives ou les structures d'insertion). La Région conduit une action de soutien à la promotion de ce secteur et à sa bonne organisation ; elle finance par ailleurs l'accompagnement des "entreprises sociales" comme très récemment la création de l'entreprise d'insertion OSIRIS à Argentan ou l'association des devenus sourds et malentendants de la Manche (ADSM). Corinne FERET, vice-présidente, est chargée de conduire cette politique qui mobilise 1 million d'euros par an.
L'économie sociale ne se délocalise pas. Je ne la conçois pas comme une "alternative" au mode de développement économique actuel et à la crise en raison même de sa diversité. Je crois que l'économie sociale et solidaire est un modèle de résistance et de volontarisme pour agir "à côté" et construire d'autres approches et d'autres références citoyennes et économiques. C'est pour cette raison qu'elle doit être soutenue notamment dans notre univers actuel d'ultra libéralisme.
Ainsi la gauche bas-normande en a fait une vraie priorité saluée de toute part, à l'heure où se déroule le "mois de l'économie sociale et solidaire".
[http://www.lemois-ess.org/accueil] [http://www.cres-bn.com/] [http://region-basse-normandie.fr/]
Avant de quitter Mortagne je suis venu saluer ALAIN .
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