Laurent Beauvais - Le blog

Marcus MALTE (encore)

Je découvre et apprécie de plus en plus cet écrivain dont j'ai parlé il y a peu.
J'invite à lire deux très courtes nouvelles. La première dans un livre "12 nouvelles inédites PARIS JOUR", aux éditions Parigramme ; la seconde dans un autre livre "Les hommes en noir" aux éditions Les Contre Bandiers.
Ces deux textes sont très percuttants.
Le premier, "Ouvrez la cage"  fait partie d'une série du genre roman noir (on y retrouve également Didier DAENINCK). Le second "Daniel" est écrit en référence aux arbitres de foot (les hommes en noir) et relate une histoire malgré tout assez tragique.

 

"Indignez-vous" avec Stéphane HESSEL

Je conseille la lecture d'un grand livre tout mince : "indignez-vous" de Stéphane HESSEl (éditions Indigéne). A 93 ans, Stéphane HESSEL, dans "sa derniére étape" (il en eu tant d'autres magistrales ! ) nous appelle à une "insurrection pacifique".
Indignons-nous !

[http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_Hessel]
[http://www.telerama.fr/livre/resistons-a-l-indifference-avec-stephane-hessel,62826.php]

Une belle leçon de philosophie avec Michel ONFRAY

Je conseille la lecture du dernier ouvrage de Michel ONFRAY ("Apostille au Crépuscule", éditions Grasset) qui, après la polémique invraisemblable de son essai consacré à Freud ("Crépuscule d'une idole, l'affabulation freudienne"), propose une "psychanalyse non freudienne".
Il nous dit en présentation que "Socrate a raison : mieux vaut subir l'injustice que la commettre" pour expliquer qu'il n'a pas répondu aux injures et manoeuvres qui ont accompagné la sortie du "Crépuscule" et que j'ai vécu, à mon humble niveau, avec un peu de douleur !

Voilà un nouvel exercice de pédagogie qui témoigne de la vraie capacité de Michel ONFRAY à rapprocher le travail philosophique de la vie quotidienne et du plus grand nombre. On pense à l'Université populaire, bien entendu et à son formidable succès.
[http://michel.onfray.pagesperso-orange.fr/accueilonfray.htm]

Deux belles leçons d'économie avec Réné PASSET et Bernard MARIS

Je conseille deux lectures aux étudiants en économie et aux élus engagés dans le développement économique, et aux autres...
le livre de René PASSET, une somme, sur la généalogie des doctrines économiques et la dénonciation de la régression libérale qui frappe notre époque et nous conduit à la catastrophe poltique et sociale si rien ne change.
"Les grandes représentations du monde et de l'économie à travers l'histoire", éditions LLL (les liens qui libérent).
[http://www.decitre.fr/livres/Les-grandes-representations-du-monde-et-de-l-economie-a-travers-l-histoire.aspx/9782918597087]

Celui de Bernard MARIS, qui est un bel essai, court, percutant et assez jubilatoire, sur "l'impasse définitive des lois et théories marxistes remarquables et impuissantes". On attend la suite, car pour envisager un au-delà au capitalisme il y a du travail !
"Marx, O Marx, pourquoi m'as tu abandonné ? ", éditions les Echappés.
[http://www.decitre.fr/livres/Marx-o-Marx-pourquoi-m-as-tu-abandonne.aspx/9782357660229]

Dernière enquête pour le commissaire WALLANDER

Henning MANKELL publie son nouveau  polar : "L'homme inquiet" (éditions du Seuil). C'est hélas le dernier où apparait le célèbre commissaire "récurrent" WALLANDER. Décision sans appel apparemment ; WALLANDER est à bout de soufle et nous ne le retrouverons plus ! [http://www.inspector-wallander.org/]

 

Rencontre avec Gunnar STAALESEN à Bergen

J'ai fait vendredi et samedi dernier un très court séjour en Norvège (Oslo et Bergen) pour assurer la promotion du prochain festival des Boréales [http://www.crlbn.fr/les-boreales/] et faire le point de la coopération engagée avec le Hordaland, région maritime dont la capitale est Bergen.

J'ai rencontré un de mes auteurs de polar préférés Gunnar STAALESEN (cf. billets sur ce blog) né à Bergen, vivant à Bergen et qui a écrit, à la fois une "somme" historique ("le roman de Bergen") mais aussi et surtout des histoires policières mettant en scéne le détective Varg VEUM.

J'ai tout lu (ou presque) et étais impatient de le rencontrer à l'occasion de mon passage. Ensemble nous avons parcouru la vieille ville et parlé de VEUM, ce personnage attachant, fruit de sa totale imagination et qui roman après roman nous fait découvrir un pays en pleine évolution sociale et économique.
Gunnar STAALESEN sera à CAEN dans quelques semaines, invité des Boréales. Il parlera de son prochain roman qui sort dans quelques jours aux éditions GAIA et que je vais m'empresser de dévorer en gardant en mémoire mon rapide passage à Bergen où une statue de VEUM a été installée au pied d'un hôtel, sur le port. Je recommande le bar de cet hôtel, situé au deuxième étage, où STAALESEN et VEUM sont consacrés avec humour et talent...

Quelque part dans le quartier de Bryggen, Gunnar STAALESEN me parle de sa passion pour Bergen, ville au riche passé historique et de son "héros" VEUM, dans ses prochaines aventures.
 

Bernie GUNTHER : mon détective récurrent de l'été

Je lis un auteur écossais Philip KERR, édité aux éditions du Masque. Son détective Bernie GUNTHER est allemand.  Il est " mis en scène dans l'Allemagne de l'avant guerre et de l'après guerre et déploie ses talents de détective humaniste dans des enquêtes sordides baignées de nazis célèbres [http://www.lemasque.com/auteurs/le-masque-auteur-000000000413-kerr-philip-biographie-bibliographie.html.

Son roman le plus célèbre est "La trilogie berlinoise" qui nous plonge au coeur du système nationalsocialiste.  J'achéve la lecture du tout dernier : "Une douce flamme" qui nous fait découvrir le régime de PERON avec ses exilés nazis en 1950 et leur perversité diabolique née vers 1930 à Berlin.
Une confrontation entre l'Histoire (grand "h") et le crime... pourquoi pas ? http://www.lexpress.fr/culture/livre/a-berlin-avec-l-auteur-philip-kerr_897929.html]

Policier : un nouveau commissaire "récurrent"

Je découvre dans ma librairie préférée (laquelle ? ) un auteur de polar que je ne connaissais pas : le brésilien Luiz Alfredo Garcia-Roza et son commissaire Espinoza.
Le titre est "L'étrange cas du docteur Nesse" ( éditions Actes sud ).
Ce n'est pas le premier titre de cet auteur né en 1936  d'abord philosophe et psychologe.
Détail amusant : l'action se passe autour d'un psy (le docteur Nesse).

Je vais conseiller la lecture de ce livre à mon ami Michel Onfray s'il veut se détendre quelques instants et ainsi s'échapper de la polémique qui suit la publication de son livre sur Freud !

NIETZCHE en BD par Michel ONFRAY et le dessinateur Maximilien Le ROY

J'ai découvert  par hasard hier dans une librairie parisienne (après ma réunion à la Mutualité) cette BD consacrée à NIETZCHE, réalisée par Michel ONFRAY et le dessinateur maximilien Le ROY (édition Le Lombard).
J'ai bien aimé.

Je ne suis pas un spécialiste de NIETZCHE et je ne connais pas ce dessinateur. Par contre Michel ONFRAY est mon ami et je sais l'étendue de sa connaissance sur le philosophe allemand mais aussi tout ce qu'il lui doit quant à la formation de sa propre pensée et donc à son travail de philosophe.

Cet ouvrage me plaît. Il est didactique et les illustrations de Le ROY sont magnifiques. Bien entendu, il faut un peu connaître la vie et l'oeuvre de NIETZCHE pour saisir le talent des deux auteurs. Les  références  au père pasteur musicien, à SCHOPENHAUER, à WAGNER, à sa soeur Elisabeth, à LOU, à Venise ou bien encore à Nice et à BIZET sont autant de clefs rapidement mises sur le papier pour saisir le drame intérieur de ce philosophe génial .
Les illustrations, nombreuses, de la solitude douloureuse de NIETZCHE dans ses nuits ou ses moments de travail et de la naissance de sa démence, sont superbes .
Et puis je retrouve Michel ONFRAY à plusieurs reprises dans le texte, mais ceci je le garde pour moi.

Le nouveau polar d'Arnaldur INDRIDASON

Petite joie en pleine campagne : la sortie du dernier polar du célèbre auteur islandais INDRADASON, rencontré il y a deux ans à CAEN à l'occasion du festival des Boréales .
Le titre est "hypothermie", il est toujours traduit par Eric Boury et toujours publié aux éditions Métailié.
On retrouve bien entendu le commissaire Erlendur. Je me souviens qu'Indridason m'a dit que c'était probablement la dernière fois qu'il figurait dans un roman.