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20 mai 2012

Commentaires

Philippe CLERIS

La "réunification" normande ne peut pas être une fin en soi: elle ne se fera jamais ainsi car la question tourne depuis 40 ans sans solution comme une obsession politique...

Cela doit être un "work in process" comme disent nos cousins Anglais héritiers du pragmatisme normand:

Nous n'avons pas d'autre choix pour l'avenir économique, tant en Haute qu'en Basse Normandie, que de développer les coopérations et les contracts de projets entre toutes les collectivités et acteurs dans une dimension inter-régionale.

Concrètement:
1) il faut organiser en Basse-Normandie la même logique de coopération que celle de l'accord "276" qui existe avec grand succès depuis 2005 en Haute-Normandie.

2) il faut d'urgence organiser une coopération structurelle inter-normande au niveau des deux conseils régionaux: une commission interrégionale paritaire spécifique pourrait être d'ailleurs être créée. C'était d'ailleurs déjà l'idée du regretté Paul German dans les années 1980

3)Relancer la coopération entre les métropoles normandes pour enfin exister à l'ouest de Paris entre Lille et Nantes.

4)Et pour les grands dossiers structurels d'avenir qui ne peuvent qu'être traités qu'à l'échelle normande (LNPN; Axe Seine; Maillon Ouest; éolien marin; développement industriel; université-recherche scientifique) il faut maintenant créer un syndicat mixte normand pour organiser la contractualisation avec l'Etat central et l'Europe: sur le dossier de la LNPN, notamment, afin d'en défendre l'intérêt et l'intégrité il n'y a pas d'autres solutions

La Normandie économique se réunifiera plus vite que la Normandie politique (ex: fusion des fédérations des transporteurs routiers, création d'une seule CCI).

Les politiques, vu la situation actuelle de crise, n'ont plus les moyens d'ignorer la réalité

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Conseil Régional Basse Normandie

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